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Général de brigade (cadre de
réserve). St-Cyr. Docteur en sociologie politique. Diplômé de l’Institut
National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO) en hindi, ourdou et
hongrois. Diplômé du Centre des Hautes Etudes sur l’Afrique et l’Asie Modernes
(CHEAM). Diplômé de l’université de Delhi en hindi. A occupé des postes
diplomatiques en Europe occidentale (Royaume-Uni), en Europe centrale (Hongrie,
Autriche), en Europe balkanique (Bosnie-Herzégovine) et en Asie du Sud (Inde,
Pakistan, Sri Lanka, Maldives). A effectué de nombreuses missions ponctuelles à
travers le monde. Publications : un livre, Le problème tamoul à Sri Lanka
(L’Harmattan, 1985) et quelque soixante-dix articles, en majorité sur les
problèmes politiques, économiques et militaires de l’Asie du Sud. J'ai fait la
connaissance d'Alain à partir de ma participation au groupe de réflexion Asie 21
(Futuribles) le 14 décembre 2005.
Liste des
publications en français
Relations between China and South Asia: an analysis of Swaran Singh
- 1st-Q
2006
The convergence underway between South Asia and China
- 1st-Q 2006
India, a major international actor -
janvier 2006 (English)
China's Relations with South Asia (in collaboration with Catherine
Bouchet-Orphelin) - summer-autumn 2005
Article publié en langue allemande dans la revue de l’académie de défense
autrichienne « Österreichische Militärische Zeitschrift », 6/2002, Vienne;
disponible en allemand sur le site internet :
www.bundesheer.at/omz
> Archiv > 6/2002.
Article paru dans la revue « Guerres mondiales et conflits contemporains », n°
195/2000, Paris
Article paru dans la revue « Défense nationale », mars 2000, Paris
"En
avril 1998, le général Lamballe a fait un exposé devant les auditeurs de
l'Institut des Hautes Études de la Défense Nationale sur les problèmes
sécuritaires en Asie du Sud avant leur voyage d'études en Inde et au
Pakistan. Il nous a semblé utile de publier l'essentiel de ses propos, au
moment où le nouveau gouvernement indien a revu sa politique nucléaire
(tests dans le désert du Rajasthan en mai de cette année). Cette
présentation actualise diverses études du même auteur sur l'Inde et son
environnement géostratégique, notamment celles parues dans la revue
« Défense Nationale », sous l'anagramme Bellamal, en août-septembre 1981,
mars 1982 et avril 1982 et sous son nom véritable en janvier et mars 1997
(Pakistan), en juillet 1997 (Xinjiang) et en décembre 1997 (Maldives)." Article paru dans « Les
études du Cercle », revue publiée par le Cercle de Latour Maubourg
(association des membres et anciens membres du Secrétariat General de la
Défense Nationale), hiver 1999-2000, Paris.
Article paru dans « Casoar », revue trimestrielle éditée par la
Saint-Cyrienne, octobre 1999, Paris
La défense du Pakistan: les enjeux - (1998)
Conférence reprise dans l’ouvrage « Sonderschrift 50 Jahre Pakistan, zum
50-jährigen Jubiläum der Islamischen Republik Pakistan », Deutsch-Pakistanisches
Forum e. V., Bonn, 1998
Article paru dans la revue « Défense Nationale », janvier 1997, Paris.
[Born
in 1953, Alexander studied law, stage direction,
and classical guitar in Athens, and sociology of law
in Paris. He has worked for television, was a founding member of the Society of
Friends of Yannis Christos, the Greek composer, worked closely with the Museum
of Folk Instruments, and was a director of the National Theatre.
In 1996, Alexander got to know
Bharat Gupt,
who was researching Greek theater in Athens. The latter sent
Twelve and One Lies to Prof. V.Y. Kantak, who then invited Alexander to
speak in 1998 to the Sahitya Akademi (Indian 'Literary Academy') in New Delhi,
where he also contributed a paper on "The mask in the classical Hellenic theatre"
to the international conference on "Man, Mind, and Mask" at the India
International Center. The Sahitya Akademi published his book
the following year. I began corresponding with Alexander after we were
introduced in March 2005 by Bharat prior to my first visit to Greece. Elizabeth
and I met him in person immediately upon our arrival in
Athens on 28th April 05, and I was pleasantly surprised to learn that he is the
nephew of Eliki Zanna, the Greek scholar of Indian art history, whom I had got
to know not long after my arrival in Benares. Alexander kindly presented us with
a copy of the English (re-) rendering of his play The Spiceman. -
need to translate into French]
Douze et une mensonges -
commentaires de Kantak, Aftab Seth; couverture - (2004)
André-Yves
Portnoff est docteur en métallurgie et directeur de l'Observatoire de la
Révolution de l'intelligence dans
le Groupe Futuribles.
Il est le co-auteur de La Révolution de l'Intelligence (1983-1985),
premier rapport introduisant en France le concept de révolution de
l'immatériel. Journaliste, prospectiviste et consultant, il collabore aussi
bien avec de grands groupes que de petites entreprises pour les aider à
intégrer dans leurs stratégies et leur management les conséquences des
évolutions tant humaines que techniques. Il a développé et applique une
méthode originale (dite VIP) d'évaluation du capital global des
organisations.
Il s'intéresse particulièrement à l'influence des facteurs culturels et
politiques sur la créativité et le développement et à l'identification des
composantes communes aux différentes cultures orientales, occidentales et
africaines.
André-Yves participe, dans cette perspective, aux délibérations de l'équipe
de réflexion Asie 21. En effet, j'ai fait sa connaissance juste avant notre
"tour de table" du 11 janvier 2005.
Édition bilingue français-anglais (Futuribles, décembre 2003).
Les conditions politiques du développement scientifique - déc 2002
(Futuribles)
André-Yves est co-auteur, avec Xavier Dalloz et
Olivier Géradon de Vera, de ce
rapport publié par
Gencod en novembre 2000.
Trade Consultant for Asian
Affairs, Finaldées ; administratrice de sociétés. Précédemment expatriée à
Pékin, CGE Alsthom International / responsable de zone export, Gec Alsthom
Transformateurs de grande puissance Paris / conseiller Asie, Babcock
Entreprise-groupe CNIM. DEA de chinois, DEA d’histoire, National Taiwan
University. Auditrice IHEDN. Membre et coordinatrice de l'équipe française de réflexion :
Asie
21 / Futuribles
Les comptes rendus présentés ici étaient tous publiés sur le site Asie 21 dans
le cadre de leurs débats mensuels.
-
"Le titre de cette lettre est un jeu de mots qui lance le débat sur la Chine.
Cependant, l’empire du milieu n’est pas unique et il est difficile d’en parler
sans évoquer les pays concurrents et voisins, notamment l’Inde et la Russie. Et,
comme il est le propre des empires de s’intéresser à leur étranger proche, on
parlera aussi de l’Asie et des autres continents. Enfin, après le jeu de mots,
c’est du pluriel dont il est question : les empires sont gouvernés, travaillés et
influencés par des « milieux », des « milieux d’influence »…
Il restera au lecteur le soin d’apprécier si cette lettre est un outil de
veille, d’analyse, ou d’information. Ce qu’il convient de souligner c’est qu’elle a pour
ambition d’être un instrument d’échanges et de dialogues internationaux,
puisque nous ouvrons nos colonnes à des rédacteurs étrangers issus de tous
milieux : universitaires, politiques, de l’entreprise…" [#01,
mai 2007]
Catherine Bouchet-Orphan, Sylvie d' Izarn, Alain Lamballe, Jean-Claude
Thil
-
L'Asie demain, permanences et
mutations, Collectif Asie 21 , l’Harmattan, juin
2003, 236 pages. Cet ouvrage collectif a pour objectif d’engager une
démarche prospective et contribuer à l'information d'un public large. Il se
situe dans le cadre de cinq thèmes : les espaces asiatiques, la croissance
économique, la question du modèle asiatique, la relation de l'Asie en
général, de la Chine en particulier, avec les Etats-Unis et les relations
entre l'Asie et l'Europe, avec de nombreuses annexes notamment sur les
Sommets Europe-Asie, les ASEM. Les auteurs, parmi les meilleurs connaisseurs de
l'Asie, offrent une grande diversité d'approche. Ce sont, pour la plupart,
des membres d'Asie 21, le groupe de réflexion prospective sur l'Asie de
futuribles international.
Liste alphabétique des auteurs : Anne Androuais,
Jean-Marie Boissou, Philippe
Delalande, Henri Eyraud, Guy
Faure, Anne Garrigue,
Pierre Gentelle, Alain Henriot,
Jean-François Huchet, Michel
Jan, Marc Menguy, Rémi
Perelman, Jean Perrin, François
Raillon, Christian Taillard, Xavier de
Villepin, Alain Wang.
Editions du Félin, Paris, 2000, 190 p
Presses de Sciences
Po, Paris, 1998, 270 p.
Etienne Badimont, Ed.
Labénaudie,1996, 334 p
J'ai rencontré Catherine, soeur
aînée d'Elizabeth, dès mon premier voyage à l'ouest en juin 1984, et elle nous a
rendue visite l'année suivante à Benares. Au cours des années, j'avais connu son
travail sur la philosophie juive meilleure et pour avoir également participé
avec elle dans plusieurs événements savants et de la communauté (certains
organisés par elle) : conférence interreligieuse sur le problème du mal autour
de Levinas, Ricœur et Jacques Dupuy (8 ?);
services commémoratifs pour son étudiant David Gritz tué tragiquement pendant un
attentat-suicide à l'université hébreu de Jérusalem (2003) ; les réunions de
deuil pour Charles Mopsik, etc. Catherine est devenu de plus en plus actif dans
le dialogue interconfessionnel et a récemment participé à un échange public au
centre de Georges Pompidou avec un disciple musulman qui avait récemment traduit
Coran.
Et si les larmes étaient
aussi l’indice paradoxal de l’allégresse? Telle est la thèse provocatrice
que défend la philosophe Catherine Chalier dans une étude fondée sur les
grands textes hébraïques. Double provocation: d’une part rendre justice à
une tradition trop souvent moquée par les penseurs, lesquels privilégiaient
la raison au détriment de l’émotion; de l’autre révéler un pan méconnu du
judaïsme, qui, passant outre l’interdit de la représentation divine, évoque
les larmes du Messie se cachant pour s’épancher. Il se lamente sur le
malheur des hommes pour se rapprocher d’eux, et le don des larmes est ce
trait d’union qui permet aux créatures de rejoindre leur Créateur pour
communier avec Lui dans une même fragilité. «Un homme se lève au milieu de
la nuit pour pleurer sur la faiblesse de Dieu, en exil lui aussi.» Etrange
et belle figure d’un Très Haut tout entier transi de passivité et qui se
retire chaque jour dans un lieu secret pour sangloter. Humaines ou divines,
les larmes sont l’aveu d’une détresse partagée.
Il y a une intelligence du cœur dont le christianisme fera un large
usage puisque les sanglots, outre l’expérience du deuil et de la perte,
attestent aussi la non-résignation au malheur, le rejet de la mort. Ils
nous rappellent à «la fragilité du bien» venant éclairer nos vies, ils
symbolisent la coexistence des contraires: désarroi et retrouvailles,
ténèbres et lumière, désespoir et élévation. Il y aurait donc une
propédeutique des larmes. Malheur à qui ne sait ni rire ni pleurer: car
en se privant de la joie il se prive aussi de cette grâce qui permet aux
affligés d’accueillir leur douleur et de la déjouer. Celui qui sanglote
touche à cette région secrète de l’âme où la liberté l’emporte sur la
peur et la bienveillance sur la haine.
Pour un croyant, ces belles pages de Catherine Chalier, qui évoquent
parfois un Bataille ou un Mauriac, souligneront l’extraordinaire
proximité des traditions juive et chrétienne et leur extraordinaire
distance puisque ici le Messie reste à venir alors que là il est déjà
advenu. Pour un agnostique, elles prouvent à quel point les grandes
philosophies laïques restent enracinées dans la geste biblique.
Décidément, nous n’en avons pas fini avec le religieux… dussions-nous en
pleurer de dépit. - Pascal Bruckner, "La paix des larmes,"
Nouvel Observateur (Semaine du jeudi 10 avril 2003 - n°2005 -
Livres)
Publié comme appendix au
livre de Catherine, La trace de
l'infini: Levinas et la source hébraïque (Cerf,
2002).
Aperçus de Catherine et de
ses travaux (sur Google)
Figures du féminin
-
lecture d’Emmanuel Levinas,
("La nuit surveillée"
repris par Verdier, 1982
- out of stock).
Judaïsme
et altérité, Lagrasse,
(Verdier,
1982 -out of stock).
Les
Matriarches, Sarah, Rébecca, Rachel et Léa, préface
d’Emmanuel Levinas (Paris, Ed.
du Cerf, 1985; 4eme édition,
2000), traduit en néerlandais, en portugais et en italien.
La persévérance du mal
(Paris, Ed. du Cerf, 1987).
L’Alliance avec la nature (Paris,
Ed. du Cerf, 1989).
L’Histoire promise (Paris, Ed.
du Cerf, 1992).
Pensées
de l’éternité, Spinoza, Rosenzweig
(Ed. du Cerf, 1993).
Levinas, l’utopie de l’humain (Paris:
Albin-Michel, 1993; 2eme édition
1996), traduit en espagnol et en
portugais.
Sagesse des sens. Le regard
et l’écoute dans la tradition hébraïque
(Paris: Albin Michel,
1995).
L’inspiration du
philosophe. "L’amour de la sagesse" et sa source prophétique
(Paris: Albin-Michel, 1996).
Pour une morale au-delà du savoir,
Kant et Levinas (Paris:
Albin-Michel, 1998), traduit en espagnol et en anglais
(Etats Unis).
De l’intranquillité de l’âme (Paris, Manuels Payot, 1999).
Judaïsme et
Christianisme. L’écoute en partage (avec
M.Faessler), (Paris, Ed.du Cerf,
2001).
La trace de
l’Infini, Emmanuel Levinas et la source
hébraïque
(Paris: Ed.du
Cerf, 2002).
La lettre hébraïque (avec P.Relkin), (Genève,
Ed. du Tricorne; à paraître).
" Dieu sans puissance ", essai en
complément au livre de H.Jonas,
Le concept de Dieu après Auschwitz
(Paris: Rivages,
1994).
Traductions de l’hébreu:
Amos Funkenstein, Maïmonide,
nature, histoire et messianisme
(Paris: Ed. du Cerf, 1988).
Yoram Jacobson, La pensée
hassidique (Paris: Ed. du Cerf, 1989).
Yosef Ben Chlomo, Introduction
à la pensée du Rav Kook (Paris,
Ed. du Cerf, 1992).
Moché Idel, Messianisme et
mystique (Paris, Ed. du Cerf, 1994).
Livre pour la jeunesse:
L’histoire de Joseph (Paris:
Gallimard, 1997).
Direction d’ouvrages
collectifs:
Emmanuel Levinas (avec M. Abensour) Cahier de l’Herne (Paris:
L’Herne, 1991).
La Patience
(Paris:
Autrement, 1992).
Le Visage
(Paris:
Autrement, 1994).
Le Destin
(Paris:
Autrement, 1997; nouvelle édition
2002).
Charles and Aline Mopsik
Charles Mopsik, long-time
editor of the series on Judaism, Les Dix Paroles (Verdier Press), is probably the foremost specialist of
the Kabbalah in France. A researcher at the French National Center for
Scientific Research (CNRS), Charles also teaches Kabbalistic themes at the
Écoles des Hautes Études en Sciences Sociales. We got to know him through our
collaboration on "Union and Unity in Hindu Tantricism and Kabala" for Hananya
Goodman, ed.,
Between Jerusalem and Benares: Comparative Studies in Judaism and Hinduism
(SUNY Press, October 1994). We had also discussed plans for a collective volume
on transgressive sacrality in the Jewish tradition. Charles subsequently
introduced us to several specialists of Judaism, starting with Moshe Idel and
most recently Jonathan Garb, and we had likewise
introduced him to our circle of friends, such as
Jacques Vigne. Charles Mopsik passed
away in June 2003, while Elizabeth and I were in Paris, leaving behind a
prodigious life-work of Kabbalistic studies. His last seminar at the EHESS was
devoted to bio-ethics (cloning, etc.) from a (Jewish and particularly)
Kabbalistic (golem, etc.) perspective. His latest book on ben Sira will
appear in 2003 also with Verdier Press.
More than a painter,
Aline is an artist at home with audio-visual media that
extends to video and benefits from the participation of her whole family.
You can enjoy her creations, visit her exhibitions, and explore her
techniques of composition online at her homepage. The gallery of
images at Gal@rt have extensive commentary in French. The
video presentation of Aline's artistic itinerary by her husband, Charles,
lasts about 23 minutes and requires downloading almost 14MB.
Christian Bouchet
With a French 'aggregation'
(competitive exam qualifying him to teach in the university), Dr. Christian M.
Bouchet has been working for the last 20 years on the lucid dream to which had
devoted his state thesis (1994), which he completed under the direction of Prof.
Michel Hulin, who taught Indian and Comparative Philosophy at the Sorbonne. To
complete this research, he devised in the 1980s methods of inducing oneiric
lucidity that have allowed him to train, in a sustained manner, a hundred or so
individuals in the practice of lucid dreaming. We were introduced to Christian
in Dec. 2002 by his parents Jacqueline and Roland over dinner with Jacques
Vigne, which we followed up with the entire evening of 4th Jan. 2003 devoted to
a discussion of lucid dreaming with Christian,
Jacques,
Charles Mopsik and
Jean-Marc.
Lucid Dream - abstract of state thesis [1994] on Consciousness
Christian's
abstract was published in Spanish in the journal Sarasvatî, vol. 6
(2003, ISSN 1138-5235), pp.11-23.
Table of contents (also in
original French) of state-thesis
Course in lucid dreaming in Paris (in French) directed by Christian
Though this
course planned by Florence Ghibellini, herself a
regular lucid dreamer, never really materialized, the outline of the procedures
still remains interesting.
Publié dans la Revue
d'Études Françaises (Budapest, 1996), Actes des Journées d'Études Françaises
(Budapest, du 25 au 27 janvier 1996), par le Dept. d'Études Française et le
Centre Interuniversitaire d'Études Françaises de l'Université Eötvös Loránd
de Budapest, avec le concours du Service Culturel de l'Ambassade de France
en Hongrie.
Hesna Cailliau
De
culture ismaélienne, Iqbal est né à Madagascar. Diplômé de l'INALCO en langues
ourdou et arabe, spécialiste de la littérature des khojas ismaéliens du
Sous-continent indien, il poursuit ses recherches sur le mode de transmission
du savoir chez les khojas.
-
Explication des vertus de la Connaissance dans le Kalâm-i Maulâ
- 2003
Explication des vertus
de la Connaissance dans le Kalâm-i Maulâ est l'exemple type de la
pédagogie traditionnelle des ismaéliens. Cette étude bilingue, présentée
pour la première fois en langue française, devrait attirer l'attention de
ceux qui veulent approfondir leur connaissance de la culture ismaélienne,
autant que celle des croyants en quête de spiritualité.
Vous pouvez commander
l'opuscule, publiée en 2003, de la Librairie d'Amérique et d; Orient, Jean
Maisonneuve Successeur; 11rue Saint Sulpice, Paris (6e); 3 bis Place de la
Sorbonne, Paris (5e). Pour un arrière-plan sur les
Khoja, voir l'article Wikipédia
qui fait référence à cet article.
Jacqueline avait fait son doctorat en littérature
anglaise à la Sorbonne sur (le thème de l' 'étranger' chez) George Elliott (dont
le nom de plume était Mary Ann Evans). Roland a été responsable pour la mise en
place des réseaux informatiques dans plusieurs départements de l'établissement
académique français, y compris la Sorbonne. Ils s'occupent du
Centre d'Information et de Documentation de l'Inde Francophone (CIDIF).
Originaire d'une famille tamoule dans le comptoir français de Pondicherry,
Jacqueline avait passé sa jeunesse en IndoChine et en Afrique, où son père
avait servi de magistrat dans l'administration française. Roland a récemment
préparé pour la publication un tome par Olagnier.
Nous avons fait la connaissance
de Jacqueline et de Roland pendant notre année "sabbatique" à Paris entre août
2002 - juillet 2003 à l'occasion de la visite des Belles Étrangères et la
célébration d'une vingtaine d'écrivains indiens en France. Nous avons été
frappés pour la première fois par Jacqueline, quand elle est intervenue avec
force après la table ronde avec Esther David, Shauna Singh Baldwin et
Nirmal Verma a la Bibliothèque Marguerite Durand autour du thème de "La féminine
indicible parmi les écrivains indiens." Mais,
nous ne nous sommes vraiment connus qu'à l'occasion de notre rencontre, quand
nous sommes arrivés tôt pour écouter les conférences en anglais (et en français
!) de Shashi Tharoor à la librairie Atelier le 26 novembre. Nous avons découvert
chez Roland une combinaison heureuse de l'informatique et des connaissances
étendues en sciences humaines, et Sunthar avait trouvé remarquablement facile
d'expliquer ses recherches sur la sacralité transgressive à un esprit aussi
familier avec les penseurs français comme Caillois, Bataille, Girard. Roland
nous parlait surtout des recherches fascinantes de leur fils,
Christian. Nous nous sommes rencontrés par la suite à tout autre événement
autour de ces célébrités indiennes en visite (y compris Arundhati Roy à la
Sorbonne le 4 décembre). Le 14 décembre, il nous avaient invités, ainsi
que
Jacques Vigne et
Shyamala (une amie malaisienne) à dîner, où nous avons tous fait la connaissance
de Christian. Nous nous sommes revus pendant notre 2me année "sabbatique" (sep
04 - juin 05) à Paris lors du colloque "L'Inde et la mondialisation" au Sénat.
Ils ont ainsi invité Sunthar chez eux 28 novembre 04 pour faire la connaissance
de leur fille
Catherine. Nous
continuons toujours de collaborer en publiant des articles parus dans la lettre
de CIDIF sur notre site svAbhinava.
Lorsque Jacques Vigne nous a rendu visite à l'Université Hindoue de Bénarès (BHU) dans le début des années 1980 (avec une référence
de Jayanti Mishra, une amie commune bengali), il bénéficiait d'une bourse française Romain Rolland
pour travailler sur un livre comparant la relation gourou-disciple en Inde avec l'interaction thérapeute-patient dans l'Ouest (voir réserver en ligne en français et en anglais). Nous lui avions présenté
à notre cercle cosmopolite d'amis et d'universitaires à Bénarès, et il fut bientôt un visiteur régulier
là-bas. Par la suite, Jacques avait renoncé à un placement de haut niveau pour pratiquer la psychiatrie à l'hôpital
prestigieux de Saint-Anne et donc à une carrière prometteuse en France afin de s'assoir aux pieds de
maitres spirituels hindous, comme Swami Vijayananda (lui-même un médecin d'origine juive de l'Ouest) à Ma Anandamayi de Ashram à
Hardwar. Issu d'un milieu catholique dévot—par exemple, il chante des chants grégoriens médiévale (parfois avec son frère), et ce, à notre appartement BHU à l'occasion de la visite de Swami Agehananda Bharati—Jacques s'était également exercé en tant que psychiatre en Afrique du Nord.
Beaucoup de ses écrits reflètent la volonté de concilier les différentes approches des
traditions diverses (hindoues, bouddhistes, chrétiennes, soufies, etc.) vers une expérience mystique d'unificatrice. En outre, il collabore activement avec les milieux
(surtout français) de psychanalystes, psychiatres et médecins qui sont, eux aussi, désireux d'intégrer les techniques séculaires
de la guérison spirituelle venant de l'Est dans leur pratique clinique. Comme Oscar, Jacques contribuait
régulièrement au magazine Sarasvatî publié en espagnol par la Fondation Purusa.
Vivant en Inde depuis plus de 17 ans, Jacques passent la plupart de l'année dans la solitude
de l'Himalaya, près Rishikish, en visite en Europe régulièrement pour organiser des ateliers et des groupes spirituels directeurs des Occidentaux sur les «pèlerinages» aux lieux saints de l'Inde. Nous avons été ravis de renouveler notre amitié avec Jacques lors de son séjour en France à la fin 2002, et lui ont participer à notre dernière session avec Christian sur le rêve lucide.
Nous l'avons revu le plus récemment à Paris le 28 décembre 2010.
-
Visit Jacques' home page (articles
in English and French)
J'ai fait la connaissance de
Jean-Marc à travers nos échanges ouvertes après sa conférence le 2 décembre
2002 sur "Islam et Javanisme en Indonésie : l'exemple de l'initiation
rituelle dans les pratiques martiales" dans le cadre du séminaire de Marc
Gaborieau sur "L'islam dans le sous-continent indo-pakistanais." Il me
semblait évident en regardant quelques uns des extraits de texte et la
terminologie utilisée qu'il s'agissait d'une tradition Kaula tantrique
qui a été retravaillée et adaptée à
un contexte islamique.
Particulièrement frappant était l'élaboration
de la théorie sanskrite du rasa à partir du champ sinon restreint de
l'esthétique à un mode existentiel de l'être pour l'initié musulman
indonésien, et le rôle d'éros (shrngâra) et du culte de Bhairava
pour, parmi d'autres buts, maîtriser le corps en suivant la discipline des
arts martiaux. Nous avons subséquemment déjeunés ensemble quelques fois pour
afin de discuter l'arrière-plan plus large des ses recherches et son
implication personnelle dans la tradition des arts martiaux dans l'Asie de
Sud-est. Avec sa femme japonaise, Etsuko, une peintre, nous nous somme
réunis chez nous (à Paris, rue de la Sorbonne) en janvier 2003 avec Charles
Mopsik, Jacques Vigne,
Christian Bouchet et des autres pour
une discussion-marathon sur le rêve lucide
(parce que dans la tradition tantrique indienne, les rêves, et leur
interprétation, jouent un rôle aussi important dans l'initiation que pour
les arts martiaux javanais). Le 29 mai 2003, nous avons eu le plaisir de visiter avec Jean-Marc
et Etsuko le Musée Monet à Giverny, juste en dehors de Vernon où ils
habitent, avant de passer un après-midi bien agréable discutant
l'anthropologie française, etc., avec plusieurs de ses collègues, qui
travaillent sur la Chine et l'Indonésie and appartiennent au même groupe de
recherche, sous la direction de Jean-Claude
Galey (qui était très proche à Louis Dumont). Jean-Marc
avait passé tout le mois de juin 2003 en Malaisie pour étudier le
Pancak Silat (une autre tradition des arts martiaux) avant
de poursuivre ses recherches à Java.
À Kuala Lumpur, il a eu l'occasion de passer assez de temps
avec mes amis d'enfance et avec ma famille. J'ai revu Jean-Marc le 19
octobre 2004 à l'occasion de sa conférence sur "Implication
sociale du mouvement découpé, Exemples indonésiens," au Collège de France dans le cadre du colloque
Marey et la Physiologie du
mouvement.
Initiation Rituelle et Arts
Martiaux : Trois écoles de kanuragan javanais (L'Harmattan;
ISBN : 2-7475-0242-2 • 2001 • 372 pages):
"Le thème abordé traite des
pratiques initiatiques et des arts martiaux javanais tels qu'on les trouve
dans le sultanat Yogyakarta. Il s'agit d'un sujet porteur qui se situe au
carrefour de plusieurs champs d'intérêt : rituels, religion, politique,
techniques du corps, savoir-faire, arts rituels, sport. L'analyse présentée
éclaire en quelque façon le caractère compétitif du système moderne de
formation et de production."
Jean-Marc a eu la gentilesse de nous faire cadeau de son livre peu après
notre première rencontre.
Les formes de Sri Canda Birawa (Bhairava),
Sri Smaragama, union amoureuse et implication sociale, rapport ‘mariage
de Sri - rites nuptiaux / Canda Birawa - Smaragama'
-
Chapitre
6: Répertoire Théâtral, Kanuragan, Mystique et Mythe de Création de
l’écriture Javanaise (2001)
Arjunawiwaha (le
mariage d'Arjuna), Dewa Ruci, le rapport aux connaissances, yoga et
méditation, autour du « ressenti » : pratique et transmission, combat et
amour; autour du « ressenti » pratique et transmission, combat et
amour; relation maître/élève; fidélité, autorité, paix, combat,
héroïsme, illusion : comment les idées-valeurs dominantes se mettent en
place; mythe de création de l’alphabet javanais : le carakan et les deux
pôles relationnels, Valeur alternée et synchronique des deux pôles.
J'ai
pu assister à cette conférence donnée par Jean-Marc dans le cadre du
colloque sur "Marey
et la Physiologie du mouvement" (18-19 octobre 2004) au Collège de
France, et reprendre contact avec lui brièvement après.
Karine Ledrech
Karine is completing her French doctorate in
art history at the University of Paris-IV on the Iconography of Bhairava in South Indian sculpture (till the XIIIth century).
We were introduced to her (and Kristèle) towards the end of our 'sabbatical'
year in Paris, on 8th July 2003, by David Dubois. Before working in South India,
Karine had also done some research on the iconography of Bhairava in the
Katmandu Valley, which is highly original, hybrid and influenced by (Vajrayâna)
Buddhism.
-
A rather unusual iconographic
type in Indian sculpture, met with in Andhra Pradesh and Tamil Nadu, shows
the god Bhairava furnished with a big club held downwards. This attribute is
more specifically associated with another form of Śiva, Lakulīśa, considered
by some to be an avatāra of Śiva and regarded as a divine guru by
Śaivites like Pāśupatas and Kālāmukhas. In Andhra Pradesh, where we find the
earliest known images of Bhairava with this club, we can notice some
iconographic confusion between Bhairava and Lakulīśa. In Tamil Nadu – where
we hardly meet any Lakulīśa sculpture – images of this club-handed Bhairava
were carved from the Cola period onwards. A new iconographic form, called CaTTainātar,
was then conceived in the Tamil land. Holding the club in one hand and
displaying the teaching gesture with the other, it shows Bhairava as a god
who, at one and the same time, punishes and teaches, who – just as Lakulīśa
who holds his club to preach the Śaivite faith – is the guardian of
śivadharma and the divine guru showing men the path to salvation.
[published in French in the Bulletin d’Études Indiennes, 2002,
n°20.1, p. 163-192 (http://www.math-info.univ-paris5.fr/afei/).]
"Born in
1945 in Tehran, the son of an editor and autodidact theologian, whose faith
was more important than his own son, I was brought up amidst Koranic verses
that I learnt by heart and the theological discourses of my father who
translated, prefaced and published the works of great Shiite thinkers
(masters) such as Sadough, Hilli and Fayz Kâchâni. The year 1960 was a
decisive year in my life. Kennedy was elected President of the United States
and the silence that reigned in Iran since the coup d'état of 1953 was
broken and liberal opposition parties began their semi-clandestine activity.
It was from this epoch that I was confronted with the first philosophical,
sociological and political questions: What is power? What is the Scientific
Revolution? Why are there triumphant and vanquished peoples? What is
liberty? Why is the third world plunged in intellectual and economic misery,
etc. Some years later, I discovered new horizons: Machiavelli, Locke,
Rousseau, Comte, Darwin, Marx, Freud, Spencer, Einstein, Lenin, Russell,
Sartre, whereas I had settled my accounts with neither Zarathustra nor with
Avicenna. In me, intellectual and political militantism were confounded. In
1968, at the initiative of Al-e Ahmad and Béhâzine, the 'Association of
Iranian Writers' was created. It was considered a subversive and illegal
organization by the courtesans of the monarch. If I'm not mistaken, I was
one of the youngest, if not the youngest of the founder-members of this
association. But I was always in search of answers to the philosophical
questions posed. I published everywhere. In the liberal weekly Ferdoussi,
in the liberal magazine Néguine, in the leftist magazines like Tchâpâr and
Sahar, the editor of which was the young poet
Golésorkhi and finally in the magazine Djongué Esféhân published by the partisans of
Sartre. Another important point: despite my attachment to philosophy, I
could not rid myself of literature and sociology. In me, the poetical, the
philosophical and the sociological were one: from Sophocles to Stendhal,
Melville, Tolstoy, Ibsen, Blake, Yeats, through Marx, Nietzsche, Unamuno,
Bergson, Gurvitch and Althusser, not forgetting contemporary thinkers of the
third world." [pp.12-13] [p.14>] "While I
searched for satisfactory answers across philosophical, literary and
sociological works to fundamental philosophical questions
[p.15>] such as being, liberty, the meaning of
history, progress, knowledge, etc., I progressively had the feeling that the
Koranic revelation and Greek reason were incompatible, finding themselves on
opposite poles. On the other hand, I had the feeling that there ought to be
a direct relation between the defeat of philosophy in the East, philosophy
in the Greek sense, and Eastern theocracy (theocratic despotism in China,
theocratic aristocracy in India, theocratic monarchy in Persia and the
theocracy of the Semitic peoples). This feeling appeared in me at the
beginning of 70's, developed and gradually became a certitude. But the
proofs that would demonstrate this idea could be brought together only
through a comparative study of Western and Eastern, and in particular
Islamic, thought. In other words, to understand Avicenna and Averroes was
impossible without understanding Aristotle, Plato and Thomas Aquinas. The Songs of Zarathustra
were not only the starting point for my researches in philosophy, but also the
title of the first chapter of my first published work: Intellectual and
social development in Iran. I was aware of the importance of the Avesta
regarding the passage from the nomadic to the urban mode of life, that is to
say, the passage from an archaic conception of the world to the discovery of
the 'supreme principle' as Hegel said. My aim was to try and bring to light
the weaknesses and strengths of this heritage." Aristotle of Baghdad:
from Greek Reason to Koranic Revelation (Paris: L'Harmattan, 1995; ISBN:
2-7384-3738-9), translated by Sunthar V.
We were
introduced to Mohammad and his family in 29 Sep. 2002 by his colleague at the
Philosophy Dept. of Paris-VIII University, Dr. Rada Ivekovic (whom we have
known from Benares and who has recently published a book on the city). We
discussed the respective contributions of (Shia) Islam, Western (neo-)
colonialism and (Aryan) theocracy towards the current impasse of Iranian
society and the alienation of its intelligentsia. As regards, the
'incompatibility' between reason and intuition in Shia intellectual history,
I have been urging Mohammad ever since to look at this problematic in the
'philosophical' work of Abhinavagupta, as a possible way to mediate the
opposition between these two faculties. I have been attending several
of Mohammed's seminars confronting Western and Islamic thought on such
diverse subjects as revelation, mysticism and apocalypse.
-
Aristotle
of Baghdad: from Greek Reason to Koranic Revelation
"I began this study in
1968 and completed it only in the course of 1987 when I was simultaneously
completing my French state-thesis in philosophy."
[<p.15] [p.17>] "My ambition, at this stage, was to
demonstrate that not only was the Aristotle of Baghdad not reminiscent of
the Aristotle of Athens, but that the Plato of Baghdad, far from sticking to
the one of Athens, had much more in common with Zarathustra. A rapid
overview of the work of Sohrawardi, the leader of the Muslim platonicians,
reveals that despite the permanent recourse to Koranic citations, the
constant finality was to restore the wisdom of the ancient Persians and
notably the Zoroastrian philosophy. The fourth stage of my research
consisted in the study and analysis of the birth and decline of modernity in
the Muslim world in the 19th and 20th centuries. By the notion of modernity,
I mean the emergence of a rigorous critique of the physics and logic of
Aristotle. Contrary to received ideas, this rupture was produced in the
Muslim world in the 9th and 10th centuries whereas
[p.18>] Europe would experience it only towards the 17th century. It
was Abu Rayhân Biruni who had dared to substitute induction for deduction,
thereby inaugurating an event of extreme importance in the historical
destiny of universal thought. It is in the course of the pursuit of this
idea of the birth and decline of modernity in the Muslim world that I
realized the importance of the School of Ispahan. I had come to the
conviction that, contrary to established opinion, the School of Ispahan was
not the source of modernity but its tomb and closure, for despite the
appearances accrediting its attachment to rationality, the School of Ispahan
was profoundly anchored in intuition. My work reflecting this problematic
took shape in 1977 with the publication entitled A final medieval
movement, as also in another work: The Persian soul and the Russian
soul in the face of modern times, and especially in the second volume of
my state-thesis in 1987." [<p.18] Aristotle of Baghdad: from Greek Reason to Koranic Revelation (Paris:
L'Harmattan, 1995), translated by Sunthar V.
-
In
-
"But by far the
most brilliant study of the Babi Movement is in Persian and richly deserves
a translation: Mohammad Reza Fashahi, Vapasin Jonbesh-e Qurun-e Vusta'i
dar Duran-e Feudal ("The Last Medieval Movement in the Feudal Period").
Tehran: Entesharat-e Javidan, 2536/1977." Hamid Dabashi,
"The
End of Islamic Ideology - Iran" (Social Research, Summer, 2000; note 20).
About to be
released by a prestigious French publishing house, this book is sure to
create a stir given the preoccupation now with Islamic ideology and modernization. Mohammad's prior
publications in Persian, from which many of its French chapters are
rendered, have provided much fodder for the articles on related
issues
by Hamid Dabashi (above) and Christophe Balaÿ
("When,
Why and How did the French Language gain and lose its influence in the
Modern Persian socio-cultural system" - PDF).
Mohammad was generous enough to vouchsafe a copy
of the manuscript to me for
private study and to aliment our continuing discussions. Hence, the
pertinent citations below are from his previous book instead:
"Here, that is, in the 7th
stage of research, begins the longest and most arduous phase of my study of
the birth and end of modernity in the Muslim world in general and in Iran in
particular. This question occupies in fact a central place, an essential
framework that makes for the unity and homogeneity of the totality of my
work. The idea of a global historical vision had conquered my mind and
inspired my choices through my contact with the philosophical experience of
three personalities whose proximity and hearing have been of prodigious
utility. They are Jacques Berque, François Châtelet and René Scherer. These
researches of a philosophical, theological and socio-historical character
find their coherence in the links between the defeat of the Bâb Reform and
the Enlightenment (19th century) and the upheavals observed nowadays with
the instauration of a theocratic State in Iran. The finality pursued was to
demonstrate how the Aryan theocratic monarchy, on the one hand, and the
Shiite prophetic philosophy, on the other, are at the origin of the failure
of modernity and the principal cause of the instauration of theocracy
designated by the generic name of integrism." Aristotle of Baghdad: from
Greek Reason to Koranic Revelation, p.19, translated by Sunthar V.
Nick J. Allen
"Né en 1939,
Nick Allen étudia la médecine à Oxford avant de se spécialiser dans
l'anthropologie et la langue Thulung (Est du Népal), qui se situe dans la
tradition de Marcel Mauss et de Georges Dumézil, qui fut directeur d'étude
associé à l'EHES (Paris), et fit une campagne sur le terrain au Népal. Ses travaux de
comparatiste abordent le délicat problème de structures narratives communes aux
Indo-Européens : entre les épopées celtes, indiennes, grecques ou d'autres
cultures indo-européennes, ne retrouve-t-on pas des schémas narratifs identiques
qui amènent à penser à un modèle commun? De même, là où G. Dumézil voyait trois
fonctions pour caractériser l'idéologie indo-européenne, ne faut-il pas en
rajouter une quatrième explicative à son tour de certains faits propres à
certains récits? Telle l'hypothèse novatrice de l'auteur." [Éditions
Carâcara]
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Visiter le site web (anglais) d'Allen et consulter sa liste
de publications (anglais)
"Nous
vous invitons vivement à consulter ces deux sites pour y découvrir le
travail de comparatiste, de grammairien, d'anthropologue de ce chercheur"
[Éditions
Carâcara]
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Les Cinq relations de l'héro : un récit proto-indo-européen
- (1996a)
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Patrick Laude
Patrick, who teaches French literature at
Georgetown University, has been shaped in his outlook by the metaphysics of
Frithjof Schuon and
Seyyed Hossein Nasr. He did his M.A. (!983) and
Ph.D. (1985) in French literature at Indiana University (Bloomington).
I got to know Patrick
through the exchange on René Guénon that I had with
him and another member of his panel after his talk on "Taoist
adventures
in the XXth century: Matgioi, Guénon, Grenier, Étiemble,"
during the 3-day Sorbonne
Colloquium on "The
Encounter of Eastern and Western Religions in Modern Literature" (6-8
February 2003), and my subsequent
report on the Guénonian presence there.
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Holy
Fools, Sacred Clowns & Demiurgic Tricksters: On
Laughter & the Ambiguity of Mâyâ
Patrick has requested feedback on his paper
on "Holy Fools, Sacred Clowns and Demiurgic Tricksters: On Laughter and the
Ambiguity of Mâyâ" (that was also published in French in Connaissance des
Religions, n° 60, octobre-novembre 1999, pp. 10-46). All the more as he
is planning to devote his sabbatical in Fall 2003
to developing its themes and intuitions into a full-fledged work.
You can provide feedback at our
Abhinavagupta and/or
Humor
forums at Yahoo!Groups.
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Visit Patrick's homepage at Georgetown University
Scriptural exegesis in Kabbala and Sufism (in
French, 26 Feb 2009)
Paul Fenton aborde ici les quatre modes d'exégèse scripturaire chez Alâ ad-Dawla al-Simnânî (1261-1336), qui établit sa propre herméneutique ou interprétation des textes en rapport avec la mystique expérimentale de la lumière.
Admettant que le sens exotérique est inséparable du sens ésotérique, il sonde les différents niveaux de l'être en correspondance avec les différents niveaux exégètiques, à travers les phénomènes visionnaires, les "photismes" colorés - comme indices de l'avancement spirituel de l'itinérant sur le chemin -, et les diverses manifestations du "Moi" supérieur.
Il établit ainsi une connexion entre l'herméneutique et l'anthropologie mystique qui implique que le sens caché progresse en même temps que la croissance de "l'organisme subtil" caché dans l'être humain.
Conférence filmée lors de la 4ème journée Henry Corbin, organisée par l'Association des Amis de Henry et Stella Corbin.
The Treatise of the Pool: Al-Mawala Al Hawdiyya (Obadyah Maimonides)
- June 1981
Hardcover: 146 pages
Publisher: Octagon Press, Limited; 1st edition (June 1981)
Language: English
ISBN-10: 0900860871
ISBN-13: 978-0900860874
Lesser and greater Jihad in Sufism and Judaism (YouTube, Lapis Magazine 2007) - note [external]
Lapismagazine.org presents Paul Fenton speaking about the lesser and greater jihad, and telling stories of Sufi and Jewish similarities in language and history. The presentation is from lapismagazine's 2007
Esoteric Quest for The Golden Age of Andalusia: Sufis, Kabbalists and Christian Philosophers in Medieval Spain.
Soucé Antoine
Pitchaya est un témoin vivant d’une double culture parfaitement assumée. Né à
Pondichéry où il a fait ses études secondaires, il a suivi des études de
Sciences politiques à l’université de Genève, à la London Shool of Economics et
à l’université d’Aix-Marseille, des études de Lettres à la Sorbonne et de
Langues et Civilisations indiennes à Madras. Il a étudié la philosophie indienne
à Pondichéry. Après avoir enseigné le français, langue
étrangère, au Centre culturel français et à l’Alliance française de Calcutta
dont il a occupé les fonctions de secrétaire, il a poursuivi sa carrière à
l’université de la Réunion où il a enseigné, dans le cadre de l’Institut de
Linguistique et d’Anthropologie, l’anglais, le hindi et la civilisation
indienne. Il partage son temps entre différentes parties du monde, mais il est
toujours fidèle à Pondichéry et à la Réunion. Soucé
Antoine Pitchaya met avec bonheur ses dons de pédagogue et de vulgarisateur au
service de ses étudiants et de ses auditeurs à qui il sait communiquer ses
vastes connaissances. Dans la presse indienne, il présente les auteurs français,
de Molière à Sartre et Malraux, dans les revues françaises il présente l’Inde
sous ses différents aspects. Son éclectisme
intellectuel lui permet d’aborder des domaines à la fois larges et différents
comme le montrent les deux documents que nous publions ci-après : un article sur
les Sciences dans la pensée indienne et une causerie devant des étudiants sur le
Vedanta. Sa curiosité inlassable dans des domaines divers et ses vastes
connaissances font de Soucé Antoine Pitchaya un passeur entre les deux cultures
française et indienne. Il nous en donne la preuve ici. Et dans cette même
Lettre, nous le retrouvons comme lecteur et présentateur d’un Leconte de Lisle
“ hindou”